Tantôt le chaud, tantôt (souvent!) le froid.
La végétation s'est mise en mode pause et pratiquement plus rien ne bouge au jardin.
Heureusement, les costaudes sont là: les indigènes que rien ne rebute, et elles assurent. Grâce à elles le jardin a quand même revêtu ses atours printaniers.
Le merisier, arrivé là par la grâce des noyaux semés au petit bonheur la chance par les merles, est en pleine floraison.
Les prunelliers, si abondants dans nos haies, sont inondés de petites étoiles qui éclatent le long des branches telles des feux d'artifices qui auraient oublié d'être éphémères.
Ces fleurettes sont des promesses de fruits qui alimenteront les oiseaux la mauvaise saison revenue.
Je suis un peu mauvaise langue, car les massifs me rendent les soins apportés lors de la plantation. Voici les narcisses les plus tardifs: Acropolis. Ils sont magnifiques et accompagnent la véronique (Hebe diosmifolia) et le genet "La Coquette".
Pour les floraisons de plein été et d'automne, les dahlias sont incontournables, ce qui ne m'a pas empêchée de les oublier les années précédentes. Il faut dire que j'ai eu quelques déboires avec des plants qui ne sont jamais sortis, la faute aux limace sans doute qui se régalent des jeunes pousses au fur et à mesure qu'elles émergent.
Cette année, j'ai décidé de préparer les tubercules en les faisant démarrer en pots, dans la serre. Je les installerai à leur emplacement définitif lorsque les tiges seront un peu fortes et bien parties.
J'espère que grâce à cette astuce j'aurai de belles photos à vous montrer d'ici la fin de l'été.
BONNE FIN DE SEMAINE AU JARDIN!